Depuis ces trois dernières années, le marché de l’immobilier subit les conséquences liées à la crise et à la rigueur dans le domaine fiscal. La réforme qui a le plus touché les transactions immobilières est sans nul doute celle qui vise l’imposition des plus-values immobilières.
Les effets des réformes fiscales sur le marché immobilier
Depuis le 02 février 2012 la durée de détention minimum pour bénéficier d’une exonération de l’imposition sur 
la plus-value immobilière est passée de 15 à 30 ans. Cette réforme a suscité beaucoup de mécontentements de la part des investisseurs, des notaires…
Néanmoins le gouvernement a récemment annoncé que cette réforme serait prochainement allégé afin de permettre une reprise sur le marché de l’immobilier. Cette révision est prévue pour la rentrée 2013 et permettrait de bénéficier d’une exonération à partir de la 22ème année de détention.
De plus le marché immobilier est étroitement lié à la conjoncture économique. En effet, la décision de vendre ou d’acheter de la part des investisseurs potentiels dépend du contexte socio-économique (niveau de chômage, inflation….).
Or la conjoncture actuelle ne favorise pas l’investissement immobilier. Les licenciements et les liquidations d’entreprises se succèdent, pour preuve: le Chômage atteint des niveaux records. On constate une paupérisation de la classe moyenne qui impacte le marché de l’immobilier.
Enfin, depuis la crise de 2008, les banques sont de plus en plus encadrées et soumises à de nombreuses règles, notamment en terme de fonds propres.
Dans ce sens, l’analyse des dossiers de financement est de plus en plus rigoureuse et précise: dans le sens où ces dernières prennent en compte de nouveaux indicateurs. Les organismes de 
crédit ne veulent pas prendre de risque ce qui n’aide pas à la reprise.
En effet, la prise de risque est bien souvent indispensable à petite mesure pour favoriser l’investissement. L’investissement va impliquer une reprise économique grâce aux emplois qu’il génère et à l’innovation (source de compétitivité).
En définitif, il faut rester très prudent car la reprise économique dépend de nombreux indicateurs. La baisse des prix de l’immobilier ne peut pas justifier d’une augmentation des opérations immobilières et encore moins d’une reprise de la croissance.
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