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Déficit public : La France sous la barre des 3 % en 2017

Alors que les chiffres de la croissance n’ont pas été aussi bons que prévu pour 2016, la Commission européenne vient apporter un peu d’éclaircies du côté de Bercy grâce aux dernières prévisions sur le déficit. Bonne nouvelle en effet, pour le Ministre de l’Economie avec la confirmation du déficit à moins de 3 % du PIB l’année prochaine, conformément aux engagements pris dans le cadre du Pacte de Stabilité et de Croissance.

Pacte de Stabilité : Engagement tenu pour la France

Plus qu’un objectif gouvernemental, la France devait impérativement passer sous la barre des 3 % de déficit en 2017 pour tenir ses engagements par rapport au Pacte de Stabilité. Ce traité engage les pays de la zone euro à prendre les dispositions nécessaires afin de maîtriser au mieux leur budget et réduire le niveau de leur dette publique à moins de 3 %.

De plus, il faut savoir que cet objectif a déjà été repoussé en 2013 et qu’un délai supplémentaire de deux ans a été obtenu en 2015. La France n’a donc plus droit à l’erreur. Quoi qu’il en soit, avec un déficit à 3,3 % cette année, la France semble être dans la bonne voie d’autant plus que le déficit n’a eu de cesse de baisser depuis 2009. À noter qu’en cas de nouvel échec, la France devrait s’acquitter d’une amende prévue par le Pacte de Stabilité, ce qui coûterait environ 4 milliards d’euros au budget de l’État, soit 0,2 % du PIB.

Une petite victoire pour le gouvernement

Si passer sous la barre des 3 % reste une véritable victoire pour le gouvernement, l’objectif annoncé de 2,7 % ne sera toutefois pas atteint. Effectivement, il faut savoir que la Commission européenne table sur un déficit de 2,9 % en 2017. Par ailleurs, selon Pierre Moscovici – Commissaire Européen aux Affaires économiques –, la France devra faire d’importants efforts pour stabiliser le déficit.

Les prévisions ne sont d’ailleurs pas très optimistes, car malgré une croissance économique estimée à 1,7 % pour 2018, le déficit devrait à nouveau dépasser légèrement les 3 %. Michel Sapin s’est toutefois défendu sur ces prévisions en soulignant qu’il s’agissait de chiffres à politique inchangée. Selon le Ministre de l’Économie, les futures réformes ainsi que les réductions de dépenses prévues devraient ainsi faire mentir ces estimations.

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