L’émergence des services bancaires en ligne
La concurrence est de plus en plus rude au sein du secteur bancaire. La principale cause est sans nul doute l’arrivée des banques en ligne comme Boursorama, Fortunéo ou bien encore Ing Direct… qui, en réduisant leurs coûts proposent à leurs clients en ligne de bénéficier des tarifs défiant toute concurrence sur le marché .
Le développement des biens d’équipement High-tech tel que les smartphone, androïd… n’y est pas pour rien, ces appareils nomades nous permettent de rester connecté toute la journée. Par le biais d’importantes économies d’échelle, les banques en ligne proposent des conditions tarifaires défiant toute concurrence.
Par exemple la Carte Visa Premier (carte bleue haut de gamme), vous est offerte « ad vitam aeternam »(à vie). Autre offre spectaculaire qui a fait leur succès, des comptes épargne à taux boostés. Face à cette nouvelle concurrence, les banques traditionnelles ont dû se lancer dans l’e-banking. Avec des offres en ligne de plus en plus alléchantes, on peut se demander quel sera l’avenir de nos chères agences bancaires.
Les failles de la banque en ligne
Malgré ces offres très attractives, le service en ligne ne pourra pas remplacer le réel contact avec votre conseiller. Les études démontrent que le nombre d’utilisateurs des banques en ligne ne cessent de croître, cependant ces mêmes utilisateurs ne désertent pourtant pas leur agence bancaire.
Les atouts des services en ligne (rapidité, disponibilité 24h/24h, faible coût) ne remplacent pas le conseil que peut vous apporter votre banquier. Pour vous accompagner dans vos grands projets de vie: achat de la résidence principale, investissement locatif, investissements professionnels…, votre conseiller financier est bien souvent indispensable.
De plus, la gratuité des services est à relativiser. La plupart du temps, les banques en ligne effectuent une sélection d’entrée, ne rentre pas qui veut. Un salaire minimum est exigé, (exemple: 1500 euros net/mois pour Fortunéo) et plus encore, un montant minimum d’épargne sur ces fameux livrets à taux boostés. La rentabilité de ces derniers est par ailleurs à relativiser: l’imposition qui porte sur les intérêts de ces livrets est lourde (un acompte de 24% sans compter les prélèvements sociaux à hauteur de 15%).
Les agences bancaires ont donc encore de beaux jours devant elles, même si les services de base se développement de plus en plus sur la toile.
Morad BOUISRI