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La baisse des taux du crédit immobilier

Durant le premier semestre 2016, la baisse spectaculaire du taux appliqué aux prêts immobiliers ne semble avoir eu que des répercussions heureuses. Tous ceux qui tirent avantage de cette situation ont le même espoir : qu’elle puisse durer.

À qui profite la baisse du taux ?

Le secteur immobilier n’a pas depuis belle lurette, connu une telle croissance. Une sommité de la Fédération française du bâtiment a même déclaré que cette renaissance ne pouvait être que favorable à la relance de l’économie du pays. En effet, certains secteurs qui y sont directement ou indirectement liés, comme l’entreprise du bâtiment, l’ameublement et la décoration, dont les activités avaient été mises en veille depuis quelques années, commencent à voir leur horizon s’éclaircir. Grâce au procédé du rachat de crédit qui permet de renégocier des prêts et d’obtenir des conditions de remboursement plus avantageuses, beaucoup de ménages endettés ont gagné en pouvoir d’achat et pu réaliser leur rêve d’acquérir une maison.

Comment s’est-elle présentée ?

Grâce aux mesures initiées par la Banque Centrale européenne pour encourager l’investissement et la consommation, afin de relever l’économie défaillante des pays membres de la Communauté, les banques primaires et autres organismes financiers ont pu octroyer des prêts à des taux très bas. Cette baisse a été surtout flagrante en septembre.

Selon des chiffres publiés par l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux du crédit immobilier était en moyenne, de 1,48 % en août et 1,41 % en septembre et ce, pour toutes durées de remboursement confondues et hors assurance. Toujours en terme de moyenne, et excluant l’assurance, les prêts remboursables en 15 ans, avaient un taux de 1,26 %, ceux en 20 ans de 1,48 % et ceux en 25 ans de 1,76 %. « Le niveau des taux a été divisé par plus de quatre depuis le début des années 2000 », conclue l’étude faite par cet organisme.

Pourrait se poursuivre ?

Le mois d’octobre a vu une relative stabilité du niveau des taux et aucune baisse importante n’a été relevée à cette période. Selon les observateurs, les banques qui ont atteint leurs objectifs commerciaux sont parvenues à un niveau au-dessous duquel elles ne pourraient plus descendre sans courir de risques.

Verra-t-on un changement quelconque au mois de novembre, période à laquelle les banques préparent leur stratégie commerciale pour l’année prochaine ? On s’attend même à une remontée en début 2017.

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