D’après une étude de la Banque Centrale Européenne (BCE), la distribution du crédit à la consommation par les établissements bancaires de la zone euro s’est contractée pour les crédits octroyés aux entreprises lors du troisième trimestre et s’est assouplie dans le même temps pour les particuliers. Néanmoins on ne peut s’empêcher de constater un net recul dans le demande de prêt globale.
Plus de contrôle par les banques
Bien que les conditions de financement des banques et organismes financiers se soient améliorées, grâce notamment à des taux d’intérêts directeurs très bas fixés par la BCE, celles-ci accordent difficilement des prêts aux entreprises, il est vrai que les conditions imposées par la BCE sont devenues très contraignantes pour les établissements bancaires appartenant à l’UE et explique cette prudence de mise dans le secteur bancaire.
Les perspectives économiques étant peu reluisantes, les restrictions se sont accrues pour la demande de prêt des entreprises, alors qu’elles stagnaient pour les particuliers concernant les achats immobiliers et progressaient légèrement en matière de crédits à la consommation.
Ces tendances sont révélatrices de la confiance des ménages et des entreprises et laissent penser que la sortie de crise et le retour à la croissance ne sont pas pour tout de suite. En effet, seuls les demandes pour le crédit à la consommation ont légèrement augmenté au cours du troisième trimestre pour les banques européennes, ce qui signifie que l’activité est au point mort car pour une relance convaincante, il faudrait noter un regain de crédits octroyés pour des achats immobiliers et surtout pour des entreprises qui sont le moteur de l’activité économique globale.
Sans un développement des entreprises, de leur volume, il sera difficile de freiner l’augmentation constante du chômage dans la zone euro et s’il y a toujours plus de ménages confrontés au chômage, la consommation s’en ressentira de facto.
Relance par la consommation via les crédits
Si les ménages sont en situation confortable, ce qui, de nos jours, équivaut à un couple où chacun détient un contrat de travail à durée indéterminée, les banques leur faciliteront l’octroi de crédit, que ce soit pour un achat immobilier ou pour une consommation de bien quelconque (voitures, meubles d’équipement, …). Cela dit, lorsqu’un ménage possède déjà d’autres crédits en cours, sa situation en devient moins solvable aux yeux de l’établissement bancaire qui craint un endettement des ménages et de ce fait une incapacité à rembourser son nouvel emprunt pour le ménage.
Afin de baisser son taux d’endettement, une solution existe et il s’agit du prêt de rachat de crédit. Une opération de regroupement de ses emprunts à travers laquelle on diminue ses mensualités regroupées en une seule dont la durée sera allongée, cette manœuvre permet d’y voir plus clair dans son budget d’une part et d’éviter le surendettement d’autre part.
Faire appel à un courtier en rachat de crédits ne coûte rien à l’emprunteur et lui facilite l’échange auprès des banques, un spécialiste qui possède plusieurs partenaires bancaires peut lui obtenir un regroupement de prêts dans les meilleures conditions avec le meilleur taux selon ses besoins propres et ses attentes.
T.H