Dernièrement la Banque de France a publié un état de la croissance sur la pente, pour cette année 2015, elle est de 1,2 %.
En ce qui concerne 2016, une évolution de 1,4 % est à prévoir pour le PIB et de 1,6 % dans deux ans. En 2017, le taux de chômage n’atteindrait plus 10 %. La suite de cet article rentrera dans le vif du sujet.
Les prévisions économiques revues à la baisse
Avec la sortie de ses prévisions macroéconomiques pour 2015, 2016 et 2017, il est évident qu’un bon nombre d’entre elles ont été revues à la baisse par la Banque de France. Si aucune modification n’est à envisager pour cette année, pour les deux années à venir la situation risque bien d’évoluer.
En effet, il y a de cela six mois, l’Institut d’émission sort un communiqué disant que les niveaux de croissance attendus pour 2016 et 2017 seront respectivement de 1,8 % et 1,9 %. Alors qu’à nos jours, ils ont considérablement diminué pour atteindre chacun 1,4 % pour 2016, et 1,6 % pour 2017 soit une hausse de seulement 0.2%.
Il est vrai que les prédictions de la Banque de France ne sont pas des nouvelles qui enchantent l’économie. Toujours est-il que ces dernières se mettent plus ou moins à la hauteur des chiffres publiés par les organismes internationaux les plus réputés.
Effectivement, l’OCDE, le FMI, et la Commission européenne présagent que pour 2016, la croissance tournera autour de 1,3 % à 1,5 %. Pour 2018, elle sera dans l’intervalle de 1,6 % et 1,7 % en moyenne.
Conséquences économiques des attentats du 13 novembre seront de courte durée !
Selon la Banque de France, les attaques qui ont eu lieu dans la ville Eiffel (Paris), plus exactement à Saint-Denis apportent un ton néfastes à l’économie de la métropole, temporairement fort heureusement!
Des investisseurs économiques plus réticents par rapport aux investissements, et n’hésitent pas à réduire un peu leur niveau de consommation au sein de la capitale. Mais ce phénomène ne devrait pas faire long feu, il n’est que passager.
Les prévisions ont été diminuées, car sur le plan international, l’économie n’est pas aussi bien portante que ce qu’on imaginait au début du mois de juin dernier.
La Banque de France estime que l’économie serait relancée s’il y avait plus d’investissements du côté des sociétés.
Même en impactant les liquidités en réduisant le taux d’épargne, la consommation des ménages ne serait pas pour autant relancée significativement.
Chômage -10 % en 2017
Côté chômage, il est quand même question du constat d’une petite réduction. Constant pour cette année avec un taux de 10,2 %, en 2016 il s’abaissera à 10 % et 9,7 en 2017 (prévisions).
Cette réduction a été rendue possible parce que les emplois n’ont pas trop régressé. On enregistrerait même une évolution de 0,8 % en 2016 et de 0,7 % en 2017.
Une cadence supérieure à celle qui a été prévue pour les travailleurs, soit 0,4 % pour les deux prochaines années.
L’inflation oscille autour de 1 % et plus
En tenant compte du prix dans le cadre de la construction de l’Europe, l’Institut d’émission a aussi baissé ses anticipations pour l’inflation.
En se basant sur l’IPCH cette dernière serait de 1 % pour 2016 et 1,5 % en 2017. La déflation ne serait donc pas au rendez-vous.