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Impôt, la France occupe le second rang mondial

Selon le rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) sorti le jeudi 3 décembre dernier, l’Hexagone est le 2e pays qui enregistre le taux d’impôts le plus élevé avec 45,2 % en 2014. Le Danemark arrive en première position avec ses 50,9 % et la troisième place est pour la Belgique avec 44,7 %.

Ce phénomène est principalement dû à l’augmentation des charges fiscales des foyers. Avec un taux de chômage qui atteint les 10,6 % au troisième trimestre de cette année et en ce qui concerne la fiscalité, la France enregistre un chiffre record depuis 1997.

Des dirigeants français ne trouvent plus les mots pour expliquer la situation!!!.

La France et l’impôt toute une histoire

La moyenne de la pression fiscale des 29 pays de l’OCDE est de 34,4 %, alors que le taux imposé par les Français assujettis à l’impôt en 2014 lui est supérieur de 0,2 point. Une situation de hausse d’impôt bien connue des Français !

gestion du budgetEn effet, le communiqué de l’OCDE en 1965 affichait que la métropole française occupait déjà le deuxième rang en matière de taux d’imposition au niveau Européen. Seulement, à cette époque c’était l’Autriche qui ouvrait la marche pour les taux des prélèvements obligatoires les plus élevés. Depuis ce temps et jusqu’à l’année dernière, la pression fiscale n’est jamais vraiment retombée.

Pour 2014, cette hausse vient essentiellement des cotisations sociales qui représentaient 37 % de l’impôts. Elles constituaient 16,7 % du PIB. Et même si le Crédit d’impôt pour la compétitivité et emploi (CICE) a pu réduire à près de 6,5 milliards d’euros les impôts des sociétés pour 2014.

Substitution de la pression fiscale et faible consolation

L’État français ne perçoit que 6 % de ses recettes fiscales de l’Impôt sur les sociétés(IS) et de la Taxe sur la valeur ajoutée(TVA), tandis que pour le reste de l’OCDE, ce dernier en prélève 22 %.

réforme fiscaleL’OCDE corrobore les pressentiments des contribuables à propos de la pression fiscale sur les ménages qui a pris son envol en France, un phénomène qui a débuté il y a de cela quatre ans entre 2007 et 2014, partant de 7,2 %, l’impôt sur le revenu (IR) pour atteindre 8,4 % du PIB.

De ce fait, dans la balance d’impôts, l’impôt sur le revenu (IR) est passé de 17,1 % à 18,6 % alors que l’IS a régressé. La part d’impôt des PME et des autres sociétés est donc supportée par les particuliers.

Pour se consoler, on peut affirmer que l’Hexagone n’est pas la nation qui a enregistré une hausse de fiscalité la plus élevée entre 2013 et 2014. La coupe revient encore au Danemark qui est talonné de près par l’Islande et tout juste après, arrive la Grèce.

Les pays qui ont connu les baisses d’impôts les plus impressionnantes sont la Norvège et la République tchèque. Mais le plus faible taux est pour le Mexique avec 19,5 %.

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